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Notre enquête nous a conduits aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes. Nous avons été accueillis par son directeur M.Kinossian, son assistant l’archiviste M. Durand et M.Goldinger Directeur adjoint de l'Éducation. Après une visite très instructive du bâtiment et du fonctionnement des lieux, nous nous sommes rassemblés dans une salle pour travailler.

Sur une grande table rectangulaire au milieu de nombreux dossiers, se trouvait un porte-document grisâtre, sorti d’un recoin d’une allée. À l’intérieur se trouvait la déposition d’Albert recueillie par la police d’État de Nice le 20 août 1943. Il y avait également la déclaration de ses voisins au 11 bis avenue des Fleurs à Nice. Nous avons été saisis, à la lecture de son arrestation par quatre agents de la Gestapo, de voir tous les détails minutieux qui y étaient consignés.

Nous imaginions la scène, sa peur, sa panique son désespoir, sa course poursuite puis le tir, la blessure, le trajet vers l’hôpital Saint-Roch.

Nous avons ensuite débattu autour de cette scène irréelle, imaginé mille hypothèses sur le sort d’Albert…

 

Nous tenons à remercier chaleureusement les intervenants des archives pour leur accueil, leur disponibilité et leur contribution dans ce travail si peu ordinaire mais tellement enrichissant.

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